Mélancolie fut contente que Maxime apprécie son idée. Elle en était presque soulagée. Quest-ce qu'elle aurait fait s'il en eut été autrement? Aucune idée. Mais ce soucis était maintenant loin d'elle.
Ils se rendirent donc à la plage ensemble, Maxime et elle, en jasant un peu, timidement toutefois. Les réponses étaient brèves, les questions aussi. Mélie' se sentait étrangement mal à l'aise en présence de ce garçon. Pas qu'elle avait peur de lui, mais elle se sentait presque plus timide que d'habitude, en surveillant chacun de ses mots comme si toutes mauvaises répliques aurait été pour elle fatalité. Elle avait ce sentiment étrange qui lui parcourrait le ventre, le coeur et la gorge, le premier qui bourdonnait silencieusement, chatouillé, et le deuxièment qui vibrait comme le son d'une cymbale qu'un aurait frappé avait une baguette de rayon de soleil et la troisième s'était alourdit et ennuagée. Mélie' ne savait expliquer cela. Ça la rendit un peu craintive. Elle en voulait à cette force invisible qui à chaque moment donnait à la jeune adolescente l'impression d'avoir trahi un secret. Néamoins, elle jugea qu'elle était mieux où elle était car s'aurait probablement été pire si le garçon l'aurait quitté.
Alors les deux adolescents marchaient tranquillement, quand Maxime lança sa question déguisée:
- Y a-t-il des évènements parfois ici.. des soirées ou des spectacles... ou autre chose?
La question étonna Mélancolie.
- Et bien... Pas régulièrement, mais dans queqlues jours(on va dire), il y aura un grand bal pour célébrer les cent ans du Manoir, répondit-elle en n'hésitant presque pas.
Après avoir prononcés ces mots, Mélie' revisa un peu la situation. Elle avait un bon présentiment.