l'Hôpital [Pv Ionel, Margaret, Charliee]

Après 5 minutes, Ionel et Charlie arrivèrent au stationnement de l'hôpital. D'abord, payer le stationnement fut une complication car ils n'acceptaient pas les cartes débit. Ensuite, ils entrèrent et demandèrent le numéro de chambre de Margaret, qu'on leur donna après 5 minutes supplémentaires. Le coeur du directeur battait de plus en plus fort. Elle était au troisième étage, chambre 359. Lorsqu'ils eurent enfin atteint le 3e étage -l'ascenseur prenait trop de temps alors ils prirent l'escalier- ils se dirigèrent vers la chambre. Une infirmère les intercepta. Heureusement, Margaret était déjà réveillée et attendait "la visite de [url]sa fille[/url]", précisa-t-elle. Elle jetta un regard noir à Ionel, auquel il répondit sur le même ton qu'il était "le conjoint de madame". Alors, il pu entrer. Là, sur le lit, sa douce, sa chère Maggie était là. Malgré les cernes et la blancheur cadavérique de sa peau, il l'aurait reconnue entre 1000. On leur avait expliqué que Miss Letang s'était intoxiquée en mélangeant des drogues. Ce n'était pas mortel, mais assez majeur pour qu'elle reste quelques jours encore.
Ionel alla s'asseoir au pied du lit et prit la main de sa belle. D'un ton suppliant, trempé d'une émotion qu'on ne soupçonnait pas de lui, il murmura à l'intention de Margaret:
-Maggie, chérie. C'est moi, Ionel.
Il revit alors 14 ans de sa vie se dérouler sous ses yeux. Elle était là. Elle était là et en vie!

Charlie arriva avec Ionel. Elle ne souriait pas... Elle ne voulait pas revoir Margaret. Ionel, lui, semblait prèt à tout pour revoir le visage de cette femme. Elle regarda l'infirmière qui voulait interdire Ionel d'entrer. Elle eut un sourire, qu'elle perdit aussitôt lorsque son père dit qu'il était son conjoint. Elle le regarda entrer et se jeter au chevet de *Maggie*. Son coeur se brisa à cet instant. Elle avait l'impression que son père l'avait laissé... Qu'il l'abandonnait pour ce monstre. Comment pouvait-il lui faire une chose pareille ? Il lui avait promit de ne pas l'abandonner. La jeune fille jeta un regard noir à Margaret. Elle était blanche comme neige. Malgrés le fait qu'elle faisait pitier, Charlie restait de marbre avec elle.
*Qu'elle souffre, elle aussi* pense-t-elle.

Charlie jeta un regard noir à Ionel. Regard qui voulait un peu signifier de ne plus jamais lui adresser la parole. Elle reporta ses yeux noirs sur la femme couchée dans le lit.

-Tu es contente maintenant... Tu l'as retrouvé ton amour...

dit-elle d'une voix méprisante. Charlie quitta la pièce en claquant la porte. La jeune fille se dirigea vers la salle d'attente. Elle s'assit sur une chaise en attendant le retour de Ionel. Elle l'attendait juste parce que c'était lui qui la rammenait au Manoir...Manoir qu'elle avait plus que jamais envie de quitter.

Ils restèrent là un bon moment sans parler. Si ce moment pouvait durer encore longtemps! Il ne voualit pas la perdre, il ne voulait plus.
-Je suis devenu directeur de l'rphelinat dans lequel tu as placé Charlie.
répondit-il sans aucun sous-entendu de reproche. Puis il entendit derrière lui sa fille s'en aller en refermant la porte derrière elle...l'avait-il blessée? S'était-elle sentie mise à l'écart ou trahie?? Comme pour rassurer Margaret, il s'empressa d'expliquer ce comportement que, de toute façon, elle devait se douter de la cause.
-Tu sais elle n'aime pas que...je lui ai promis, alors...Charlie a besoin d'aff...Je vais aller la voir..
finit-il par bafouiller, car il ne voualit pas faire sentir à Margaret que Charlie la méprisait. Il ne savait pas quoi inventer sans faire passer leur fille pour une sans-coeur. À regret, il lâcha la main de sa douce et se leva pour sortir à son tour.
Arrivé face à Charlie, il lui lança un regard sévère. Mais les yeux de celle-ci lui démontraient son manque de parole.
-Je...je suis désolé, Charlie. Mais essaie de comprendre...14 ans! Je ne la revoit qu'après 14 ans de séparation...tu ne t'imaginais pas que j'allais rester là sans rien dire ou faire, si?
dit-il avant d'ajouter:
-Pardonne-moi...Mais elle veut te voir. Retourne dans cette chambre et je te promets que je serait silencieux comme un tombe et que je t'aiderai à surmonter cette épreuve, ok?
Il tenta de sourire, chose qu'il n'avait pas faite depuis longtemps...

[charlie: on rentre dans la chambre à ton post..]

Charlie entendit son père arriver. Elle le regarda dans les yeux. Son regard sévère ne fît que confirmer qu'il aimait mieux Margaret. La jeune fille le savait...Celle que se disait sa mère allait lui ravir le dernier membre de sa famille. Elle l'écouta parler en baissant la tête. Elle ne répondit rien, se contentant de se lever pour se diriger vers la chambre où sa mère était. D'un geste brusque, elle ouvrit la porte. Elle alla s'assoir au chevet de sa mère.

-Que veux-tu ?

demande-t-elle d'une vois plutôt froide. Elle la regarda dans les yeux, gardant son regard froid habituel. Elle voulait simplement que sa mère se sente coupable...

Charlie regarda Margaret. Elle l'écouta en silence et tourna la tête... Pouvait-elle lui pardonner les 14 ans de sa vie qui avait été un enfer apr sa faute ? Pouvait-elle lui pardonner toutes les fois où elle aurait eu besoin d'aide et qu'elle n'avait personne...Non.. Elle jeta un regarda a Ionel, qui comme promit, ne parlait pas et avait la tête basse... Aprèes plusieurs minutes, elle releva les yeux vers sa mère.

-Donne-moi une bonne raison de te pardonner...

dit-elle. Elle savait qu'elle n'en aurait pas, elle en étaut sûre... De toute façcon, Charlie ne lui pardonnerait pas, même si elle trouvait cette raison. Elle avait trop souffert...

Charlie regarda sa mère. Elle baissa la tête. Elle ne savait plus quoi penser. Sa tête lui disait que ce n'était que des paroles en l'air, que jamais elle ne l'aimerait réellement. Pourtant, son coeur lui disait le contraire. Il lui disait de lui donner une chance, qu'elle avait changer... Lequel écouter ?

-Pourquoi aujourd'hui...Pourquoi m'aimerais-tu aujourd'hui et pas avant ?

demande-t-elle en levant les yeux vers Margaret alors que celle-ci détournait la tête. Il n'y avait plus aucune arrogance dans sa voix. On pouvait lire dans ses yeux une confusion totale. Charlie tourna la tête vers son père, le priant de faire quelques choses pour l'aider... Elle ne savait plus quoi penser, ni quoi faire.

Une boule se forma dans sa gorge lorsque les yeux de Charlie cherchèrent les siens. Si désespérés et impuissants, ce n'étaient plus ses yeux, mais ceux de sa mère. Il lit en eux que sa fille voulait à cet instant son soutient. *Ne me regarde pas comme ça, Charlie...* pensa-t-il. *Tu sais déjà ce que j'en pense*.
-Je ne suis pas capable de prendre le parti de l'une ou de l'autre. À mes yeux, vous êtes si importantes les deux...
murmura-t-il. Il s'approcha lentement du lit et, du même coup, de Charlie. C'était dur de soutenir sa fille en ne laissant pas paraître à Margaret qu'il ne l'aimait pas. Il posa donc sa main sur l'épaule de sa fille, comme pour lui donne de son soutien moral. Elles lui demandaient de choisir entre les deux seules personnes qu'il aimait...que pouvait-il dire? Mais son regard suppliant en disait déjà gros sur sa situation dans tout ça.
-Tu as le droit d'accepter ses excuses, mais tu n'es pas obligée de l'aimer pour autant...
finit-il apr chuchoter à Charlie.

Charlie regarda son père dans les yeux. Elle s'en voulait de lui faire vivre cela. Il n'avait pas à supporter ses petites crises d'enfant. Il avait le droit d'être heureux lui aussi, sans devoir choisir entre elle et Margaret. Elle le regarda approcher et écouta ses paroles. Que pouvait-elle faire. Il y eu un moment de silence dans la salle, moment que Charlie n'apprécia pas... La jeune fille leva les yeux vers Margaret et prit la parole.

-Je ne pourrais peut-être jamais te pardonner les 14 dernières années... Charlie prit une pause, cherchant ces mots, Mais je suis prête à faire un effort... Pour papa...

La jeune fille de 14 ans leva les yeux vers son père et lui fit un petit sourire. C'était pour lui qu'elle donnait une chance à sa mère...Mais cette chance était la dernière..

Margaret était soulagée en entendant que sa fille ferait des efforts pour lui pardonner peu à peu. Pour la première fois depuis qu'elle l'avait maltraitée -depuis qu'elle l'avait mise au monde serait presqu'un terme plus juste- la mère se mit à sa place. Elle comprenait maintenant toutes les souffrances que Charlie avait eu pendant sa vie... et tout ça Margaret le ressentait en dedans de quelques secondes. C'était un dur combat à surmonter à l'intérieur de son corps !

- Je suis contente que tu fasses des efforts... Même si je ne le mérite pas vraiment...

Elle s'arrêta net sur cette phrase. C'était bien beau de dire la vérité et ce qu'elle pensait, mais elle n'était tout de même pas pour perdre la confiance de l'enfant en se rabaissant elle-même. Mme Letang s'inclina sur son lit pour pouvoir observer plus précisemment ses deux amours. La femme trouvait encore qu'après une dizaine d'année, Ionel était un très bel homme assez séduisant. Sa fille aussi allait devenir une très jolie femme !

- Sachez que je vous aime vous deux. Aujourd'hui est le commencement de ma nouvelle vie ! s'exclama-t-elle.

Charlie était assise.Elle restait encore spectique aux paroles de sa mère. On ne changeait pas autant du jour au lendemain. Elle se méfiait encore. Peut-être n'était-ce qu'une tactique pour attirer Ionel. Elle ne savait pas. Elle jeta un coup d'oeil à son père. Elle voyait clairement dans ses yeux qu'il voulait rester seul avec Margaret. Tant mieux, elle n'avait plus le goût de rester ici. Elle se leva et regarda ses....parents... Ce mot était si difficile à prononcer.

-Je vais vous laisser, vous devez avoir beaucoup à vous dire...

dit la jeune fille sans même saluer sa mère. Il ne fallait pas trop lui en demande quand même! Elle alla s'assoir dans la salle d'attente et baissa la tête. Elle se demandait réellement ce que Margaret allait dire à osn père.

De ses yeux fatigués, la pauvre mère regarda sa fille partir sans rien dire ni rien faire. Au moins, elle n'avait pas perdu la bataille, mais elle ne l'avait pas gagnée non plus. Margaret poussa un long soupir, Charlie n'avait pas eu l'air si sincère lorsqu'elle a accepté ses excuses.

- Ionel, je ne sais pas quoi dire à Charlie... j'ai peur qu'elle fasse comme si j'étais invisible...

Megadeth, euh, Margaret (j'trouve que ça ressemble :p) regarda son bel amant. La mère aimerait lui dire à quel point elle l'aimait encore, mais elle ne disait pas tout ce qu'elle pensait. Ce n'était pas comme s'ils avaient eu une vie de couple pendant plus de 14 ans, la femme ressentait encore un peu de gêne lorsqu'elle se retrouvait seule avec lui.

- Et toi ? Me pardonnes-tu aussi ? Parce que disons que j'ai fait autant de mal à l'un qu'à l'autre, expliqua Margaret.

[Magadeth, Margaret...haha XD]

Pour répondre à son amante, Ionel se pencha pour déposer un baiser sur la joue de Margaret. Il s’assit ensuite sur la chaise à côté du lit pour êtreà la même hauteur d’yeux qu’elle. Il aimait sa naïveté; comment pourrait-il ne pas lui pardonner?!
- Tu avais de bonnes raisons de le faire…et même si ce n’eut pas été le cas, je t’aime trop pour ne pas te pardonner.
répondit-il en prenant sa main dans la sienne. Son cœur battait à la chamade, il était si heureux de la retrouver, il ne voulait plus partir, même s’il savait que leur fille l’attendait dehors. La main de sa douce était glacée, aussi la serra-t-il plus fort pour la réchauffer, tout en restant délicat pour ne pas lui faire mal.
-Quand tu vas sortir d’ici, tu viendras vivre avec nous?
demanda-t-il comme un enfant pressé de retrouver ses jours glorieux

[poste de m***de ¬¬'']