Attent qu'on lui ouvre la porte...[FiiniixD]

Ionel était en train de se balader gaiement dans le Manoir lorsqu'un gardien lui fit savoir qu'une jeune fille avait été prise en plein délit et qu'elle attendait à sa porte. Le directeur alla à son bureau et ne fit que souhaiter que ce n'était pas Fantine, ou quelqu'un du genre. Il détestait lorsque les gardiens prenaient la liberté d'ammener des orphelins à son bureau.
Il arriva près de la porte et surpris une jeune fille devant cette dernière. *L'orpheline en question* pensa-t-il en sortant son trousseau de clé.
-Bonjour, mademoiselle.
dit-il sans même la regarder. Il alla à son bureau et ouvrit un tirroir. Il ne l'avait toujours pas regardée.
-Votre nom, ma chère?
demanda-t-il, pour sortir le dossier de cette fille qu'il n'avait jamais vue au manoir. *Une nouvelle* se dit-il.

Charlie entendit une voix à sa droite. Elle garda la tête basse mais regarda le directeur des yeux. Il devait être comme tous les autres directeurs qu'elle avait eu à sses écoles... Pas marrant... M'enfin. Elle le suivit dans son bureau.

-Charlie...Charlie Letang..

dit-elle. Elle regarda Ionel dans les yeux. Bixarrement, il avait un regard un peu semblable au sien... Son genre de regard si si tu me touches, je te bouffe... Mais pas tout à fait pareil ! M'enfin, il ne lui faisait pas peur... Il ne pouvait pas être pire que tous les autres qu'elle avait eu à ses nombreuses écoles.

Ionel chercha le dossier et le sortit.
-Mademoiselle Letang...
Il lut le nom puis leva les yeux sur la jeune fille. Non, ce n'était pas possible...pourtant le nom concordait et....non...
Tous ces vieux souvenirs enfouis revinrent. Au simple regard des yeux sombres de Charlie, il se souvint. Il se souvint Margaret. C'était presque incoyable comment l'orpheline lui ressemblait....c'était...impossible.
Il fut projeté 14 ans plus tôt, dans son cabinet, avec Mlle Margaret Letang. Le nom...ce visage...il n'en croyait pas...mais il fallait qu'il sache...
*Margaret a eu une fille?!* s'étonna-t-il mentalement. Nostalgique, il continua de regarder Charlie sans ciller. Elle était belle comme sa...mais étais-ce bien la fille de Margaret?!

Charlie entra et s'assit en face du directeur, qui cherchait don dossier... Dossier qui n'était pas encore bien épaix, mais qui le deviendrait ! Elle eu un sourire mental à cette pensée ! Oui le plus gros dossier du Manoir, c'était plaisant...Mais elle avait eu vent d'une certaine Amélia qui en avait un très gros elle aussi... M'enfin. Elle regarda Ionel, qui semblait la regarder d'un air...d'un drôle d'air en fait... Charlie regarda froidement le Directeur.

-Arrêtez de me regarder comme ça...Je pourrais croire que tu me trouves belles...

dit-elle an faisant une miné dégouté... Non mais lui n'aviat rien de beau...Et de toute façon, Charlie n'aimait personne...

Ionel se ressaisit aux paroles de Charlie. C'est vrai, il devait avoir l'air idiot de la regarder ainsi...mais il voulait savoir. Savoir le nom de sa mère et de son...père...

-Désolé, mais c'est que...votre visage me dit quelque chose...
commença-t-il, songeur.

-Êtes-vous parente avec une certaine Margaret? Margaret Letang...
demanda-t-il, espérant une réponse qui assouvirait sa soif de savoir. Elle avait tout, tout de son ancienne patiente...sauf les cheveux peut-être...

Charlie regarda Le directeur. Elle haussa les épaules à sa première...affirmaiton, indéférent. CEpendant, son visage se crispa lorsqu'elle entendit le nom de sa mère. On pouvait lire un grosse colère sur son visage. colère qu'elle essayait de métriser. Elle leva un regard frois vers Ionel.

-C'est ma.....mère...

dit-elle d'une voix très froide.

-Et j'imaginez que vous voudrez savoir qui est mon père...Et bien je ne le sait pas...Elle ne me l'a jamais dit, même si elle le sait...

Elle le regarda froidement. Peut-être connaissait-il son père lui... Peut-être... Si il connaissait sa mère, peut-être lui avait-elle aprler de son père...

Bingo!
C'était la fille de la belle qui lui a prit son coeur. Il n'en revenait pas mais...qui donc était son père?! Il regarda le dossier. 1993. L'année de naissance de la fille. L'année où Margaret l'a rejeté. Très bon en calcul mental [et heureusement!], il enleva 9 mois à partir de la date de naissance de Charlie. Ça tombait pile sur le temps où ils se fréquentaient. *Elle m'aurait trompé?!* dramatisa-t-il. À moins que...non c'était trop stupide! Elle le lui aurait dit si elle était enceinte!...du moins il l'espère...
L'air nostalgique, il leva les yeux sur Charlie.-Vous lui ressemblez beaucoup...
puis il alluma...
-Est-elle...décédée??
Oh non. Pas elle. Pas son amour. Elle serait morte emportant son coeur avec elle??

Charlie regarda le directeur. Elle lui fit un regard plus meurtrit. Elle savait qu'elle ressemblait à sa mère...C'était honteux. c'est pour cette raison qu'elle c'était fait teindre les cheveux en roses...Pour lui ressemblez moins... Et le rose était une belle couleur !
Charlie roula les yeux lorsqu'il lui demande si sa mère était décédée... Ce serait trop beau pour être vrai... Charlie détestait sa mère..Elle la détestait pour ne pas l'avoir aimé, pour lui avoir tout mit sur le dos...Pour pleins de raisons en fait.

-Non, c'est elle qui m'a ammener ici... Elle voulait que je aprtes, elle ne m'aimait pas..

dit-elle. Pourquoi racontait-elle tout cela à un...directeur. Un lueur brilla dans ses yeux...Chose qui arrivait parfois.

Ouff! Soulagement! Elle n'était pas morte! Mais emmener ainsi sa fille pour s'en débarrasser...ce n'était pas la femme qu'il avait connue...du moins il pense. Il cessa de se poser des questions sur le géniteur de Charlie lorsqu'il vit cete lueur dans ses yeux. Ce regard c'était...Son regard à lui. Sans qu'il le sache, il fit apparaitre cette même lueur dans ses yeux et, d'une voix confuse, il tenta d'expliquer quelque chose qu'elle aurait du savoir depuis toujours.
-Je crois savoir qui est votre père...
commença-t-il
Il sortit une photo de son tirroir de droite -l'opposé de celui des dossiers- et la mit devant Charlie. Dessus, il y avait lui, plus jeune, et le sosi de la jeune fille à côté. La mère de Charlie.
-Il y a 14 ans de cela, j'ai connu Margaret.
dit-il.

Charlie regarda Ionel. Cette lueur dans ses yeux...C'était la sienne... La même qu'on pouvait parfois voir dans ses yeux... Non..Ce ne pouvait pas être son père. Il douta encore plus lorsqu'il dit qu'il savait qui était son père. Son coeur sauta un battement. Elle regarda la photo poser devant elle. Elle regarda d'abbord le jeune homme. C'était le directeur, sans aucun doute... Il était beaucoup plus beau lorsqu'il était jeune...Qu'importe. Elle regarda la jeune femme qu'il y avait à côté d'elle...Mais..c'était..c'était...sa mère. Elle leva les yeux vers le directeur. Il avait connu sa mère, il y avait 14 ans, la même âge qu'elle avait.

-NOON ! non...vous ne pouvez pas...NON...je ne evux pas..Je n'ai besoinde personne.

Charlie se leva et se dirigea vers la porte. Elle tenta de l'ouvrir, mais elle était barrer. Elle se tourna vers son...son père et le regarda froidement.

-Laissez moi partir... TOUT DE SUITE...!

hurle-t-elle.

Il aurait deviné entre mille la réaction de sa...fille....Charlie. Mais il ne voulait pas la forcer à le croire. Une boule s'était formée dans sa poitrine, dans son...coeur. Peut-être Margaret le lui avait-elle ravi mais il en restait assez. Assez pour donner à sa...fillle...l'amour qu'elle n'avait pas connu. Il se leva, s'approcha doucement d'elle et, comme par réflexe, lui mit une main amicale sur l'épaule.
-Tu n'es pas obligée de me croire ou quoi que ce soit, Charlie. Je ne te forcerai pas à m'aimer...
lui dit-il. Puis, dans un élan d'amour paternel, il la serra contre lui. Son ange. Sa fille. Charlie.

Charlie regarda le directeur avancer. Elle ne bougea pas...Elle ne fit rien lorsqu'il lui parla ou mit sa main sur son épaule...Mais lorsqu'elle sentit ses bras autour de ses épaules, Charlie laissa couler quelques larmes sur ses joues. elle apssa ses bras autour de la taille de Ionel.

-Pa...papa...

murmure-elle. Elle enfouit sa tête dans les vêtements de son père... Elle avait tant espérer prononcer un jour ses paroles... Elle avait rêver tellement souvent à osn père...Tellement souvent. Elle ferma les yeux. Un petit sourire de bonheur naiqui sur ses lèvres.

Charlie se serra contre son père. Elle n'avait jamais eu de marque d'Affection. Elle ne sentit pas la larme couler sur sa chevelure rose. Elle ferma les yeux.

-Ne me laisse pas...Je t'en prit...Ne fait pas comme elle...

dit-elle d'une voix lourde. Elle ne voulait aps avoir connu son père pour qu'il fasse comme sa mère. Elle ne voulait aps revivre ça...Ce serait trop dur... Charlie avait besoin d'être aimé... Elle n'avait jamais reçu une goutte d'amour... Jamais...

Il la prit par les épaules et l'éloigna un peu de lui. En regardant dans ses yeux, il lui répondit.

-Jamais. Jamais, je ne t'abandonnerai. Tu es tout ce que j'ai, tout ce qui me reste, Charlie...
Comme pour agrémenter le tout, il laissa tomber un petit baiser sur la tête de sa fille. Puis il fit un sourire.
-Mais tu n'es pas obligée de me parler en public, je ne t'en voudrais pas...!
Il ne voulait pas donner un fardeau de plus à son petit ange, quand même!!

HJ[haha, je l'ai fait mon bisou!!^^]

Charlie sourit. Elle avait confiance en Ionel....En son père. La seule personne qu'elle avait dans sa vie... La dernière...Parce qu'il y avait longtemps que sa mère, elle l'avait sortit de sa vie. Charlie baissa les yeux lorsqu'il déposa un petit bisou sur ces cheveux. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait bien. Elle se sentiat aimé et respecter... ! Charlie releva les yeux vers osn père lorsqu'il lui dit qu'elle n'était pas obligé de lui aprler en public. Comprennait -il toujours tout ?

-Merci papa...

dit-elle. C'était tellement étrange de dire papa...

Il y avait tant de temps à rattraper, tant de choses à faire...Mais Ionel avait une question qui lui brulait les lèvres...

-Et ta...mère...Comment va Margaret?
s'enquit-il. Il espéra qu'elle ne soit pas fâchée d'une telle question...déjà elle n'avait pas l'air d'aimer sa mère...
Il espéra que les nouvelles n'étaient pas mauvaises...qu'elle n'ait personne dans sa vie...

-Je...j'espère que ça ne te fâche pas que je te le demande...

Charlie regarda son père. Elle predit un peu de son sourire lorsqu'il lui parla de sa mère...Mais il avait le droit de savoir... Il l'avait aimé, et semblait l'aimé encore... Elle ne comrpenait pas ce qu'il pouvait trouver à sa mère...Peut-être que lorsqu'elle était jeune, ele était plus... gentile... Enfin. Elle s'Assit sur la chaise où elle était et fit signe des yeux à Ionel d'en faire autant.

- Elle ne va pas bien.. Elle boit de plus en plus...

dit-elle. Charlie regarda le directeur dans les yeux.

-Elle m'en veut...Elle a toujours dit que c'était de ma faut si elle avait perdu celui qu'elle aimait... Que si elle ne m'avait aps eu, elle serait encore heureuse...Avec...avec toi...

dit-elle. Charlie continua.

-Elle avait peur que tu la rejettes lorsqu'elle est tombé enceinte, alorss elle l'a fait la première...

Charlie baissa les yeux. Elle ne voulait pas que son père lui en veuille à son tour... Qu'il lui en veuille de les avoir séparer, lui et Margarette... Ce n'était pas de sa faute... Elle n'avait jamais demander à naître..

Margaret. Depuis le premier jour qu'il l'a connue, il l'a aimée. Aimée malgré une seule petite chose. Elle a été et est apparement toujours dépressive. Il a fallu qu'elle embarque l'alcool là-dedans. Il secoua la tête, en apprenant les nouvelles.
-Ta...mère a toujours été ainsi. Elle croyait tout le temps que tout le monde l'haïssait et la méprisait. Il a fallu longtemps avant que je la convainque que non. Mais je vois bien que c'est resté. Margaret....qu'as-tu fait...
dit-il sans réellement parler à qui que ce soit.
Puis il posa les yeux sur Charlie lorsqu'elle baissa les siens.
-Ce n'est pas de ta faute, je le sais. Seulement, ta mère n'aurais jamais dû s'isoler de la sorte elle va finir par se...se tuer. Mais je suis sûr que si elle était dans un état plus normal, elle t'aimerait comme je t'aime.
murmura-t-il le coeur gros. Pauvre petite, elle en avait tant vécu...

Charlie ne répondit rien à la première phrase de son père. Elle ne voulait pas qu'il dise ta mère. Il y avait longtemps que Margaret n'était plus sa mère... Très longtemps. Lorsqu'il parla de ce qu'il aurait pu être tout les trois, Charlie fit non de la tête.

-Noon... Noon...Elle ne m'aurait pas plus aimé.. Elle m'aurait accuser de t'Avoir voler ton coeur ou quelque chose du genre... Jamais elle ne m'aurait aimé.. Je ne suis qu'un monstre pour elle... Je ne veux plus jamais la revoir... JAMAIs...

dit-elle. Elle baissa la tête et ferma les yeux pour retenir ses larmes.

Il se dit qu'il était peut-être allé trop loin. Comme culpabilisé, il eut des remords en lui. *Elle ne peut pas comprendre...pourquoi l'y forcer?* se dit-il.
-Charlie, je...je m'excuse. Je ne voulais pas te faire de la peine, mais...tu comprends...non, tu ne comprends pas; tu ne comprendras probablement jamais...pardonne-moi...

dit-il avec une voix si douce et affectueuse qu'on n'y reconnaitrait pas le directeur sévère et amer mais l'Ionel sensible qu'il était il y a 14 ans. Qu'il était derrière un masque autoritaire...

Charlie garda les yeux baisser. C'était certain qu'elle ne comprenait pas.. Elle n'avait pas connu sa mère 14 ans plus tôt...Seulement comme une mère curelle qui ne pense qu'à elle. Charlie leva finalement les yeux et regarda son père.

-C'est pas grave...Je ne peux pas comprendre ce que tu as ressentit pour Margaret, et jamais je ne comprendai, mais je sais une chose...
Charlie marqua une pose.
-Tu ne peux pas l'aimer comme elle est là...

dit-elle en baissant la tête de nouveau. Elle regarda sa montre. C'était déjà l'heure du souper.

-Je..je dois y aller...C'est l'heure du souper...

dit-elle. Elle regarda son père dans les yeux.

Bien sûr, les propos de sa fille par rapport à Margaret le touchèrent profondément. Il l'aimait quand même. Encore. Toujours....
Lorsqu'elle annonçait son départ, il eut une mine de chagrin. Il fallait bien qu'ils se quittent! Ça allait détendre l'athmosphère...

-Bien...alors bon appétit...
dit-il
-Aurevoir, Charlie...
murmura-t-il lorsque la jeune fille quitta la pièce, le laissant seul devant ses souvenirs.
Il retourna à son bureau, regardant la photo qui y était encore.*Je t'aime...je vous aime les deux...* pensa-t-il...